Il existe peu de films mettant en scène des radioamateurs. Le film culte est bien entendu SI TOUS LES GARS DU
MONDE.
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Un chalutier de Concarneau, le Lutèce, est en pleine mer du Nord. Ses pêcheurs tombent malades les uns après
les autres après avoir consommé du jambon avarié, à l'exception du jeune mousse Mohamed, musulman, ce qui est
source de conflit à bord.
La radio de bord est en panne, et le patron se rappelle qu'il avait emmené avec lui son petit poste émetteur
amateur sur ondes courtes. Son appel d'urgence est capté difficilement en Afrique, par un amateur du Togo
qui doit mettre à contribution les gens du village pour améliorer son antenne. La propagation des ondes courtes
étant variable selon de nombreux facteurs météo et autres, il faut faire appel à une chaîne de plusieurs amateurs
de différents pays. L'amateur du Togo parvient à contacter le jeune radioamateur parisien F8YT
(Jean-Louis Trintignant) qui se procure le médicament et parvient à le faire suivre par une chaîne de radioamateurs
et de militaires américains et soviétiques via un radioamateur aveugle d'Allemagne de l'Ouest (RFA), puis d'Allemagne de l'Est (RDA), finalement par la Norvège, où le médicament sera parachuté
trop loin du bateau. C'est le jeune Mohamed qui ira le repêcher à la nage dans l'eau glacée
Tout radioamateur rêve de vivre une semblable aventure, pour rendre service bien sûr, en espérant qu'elle se
termine bien. Malgré les progrès des télécommunications et d'Internet, il existe encore des situations où seules
les liaisons radio sont possibles. Rappelons-nous les séismes et tsunamis d'Agadir au Maroc en 1960, de Boumerdes en Algérie en mai 2003, dans l'Océan Indien en décembre 2004,
la catastrophe nucléaires de Fukushima au Japon en mars 2011, lors desquels les radioamateurs de ces pays se sont remarquablement illustrés.
J'ai eu l'occasion de participer avec un ami radioamateur à une telle chaîne au début des années 60's pour faire parvenir un médicament de toute urgence en Argentine.
Aujourd'hui, les associations de réseaux d'urgence de Radioamateurs dans le monde entier sont organisées et
participent à des exercices en collaboration avec les services officiels.
Le second film est "NOUS IRONS A PARIS" avec l'orchestre de Ray Ventura, dont Henri Salvador et bien d'autres,
qui se produisent devant le micro d'une radio clandestine en province. Ils doivent se déplacer sans cesse pour
échapper aux camions Gonio du Ministère de l'Intérieur, mais ils tombent dans les mains de la police en arrivant
en péniche à Paris. Même s'il ne s'agissait pas de radioamateurs, ce film nous a fait bien rire et rêver,
au point qu'en 1957, j'installerai un émetteur dans le village de Coutures près d'Angers, et ferai chanter
mes petites cousines et les gamins du village. Une radio libre en quelque sorte ! Voir MENU "RADIO-COUTURES".